Vie chère | Les familles appelées à « serrer les ceintures »

Les familles appelées à « serrer les ceintures »

Le  sucre, la banane, le poireau, le riz et le savon sont de plus en plus chers sur le marché. Les ménagères et les commerçants sont à bout de souffle.

« Tout est cher ici au marché », crie une commerçante. Le sac de riz Bijou de 5 kg coûte 3500 FCFA. Il y a pourtant quelques mois, la même quantité était vendue à environ 3000 FCFA, indique Véronique, commerçante exerçant au marché Dakar. Chez les détaillants, cette hausse est également perceptible. La boite de riz Bijou qui coûtait 150 FCFA revient désormais à 175 FCFA et 200 FCFA dans d’autres endroits.

 Pour la plupart des commerçants, cette hausse est consécutive à l’inflation généralisée observée sur le marché. Sur les tas de bananes , on lit 6 à 200 FCFA ici et 5 à 200 FCFA là. « Les prix sont ainsi à cause du coût de transport des villages pour les  villes. Les  prix sont élevés. C’est ce que nous disent nos fournisseurs. Et nous sommes obligés de vendre 5 voire 6 doigts de bananes à 200 FCFA », explique une commerçante.

La banane vaut de « l’or »

Les ménages esquivent maintenant la banane. « Je n’achète plus la banane. C’est très cher. Ma famille de 8 enfants va manger la banane de combien jusqu’à être rassasiée ? » S’interroge Rosette, résidente au quartier Nyalla Kambo. Bien plus, cette dernière estime que la banane n’est plus à la portée  de tous «  c’est pour les familles nanties ».

 De 25000 à 33000Fcfa

Un sac de sucre en poudre de 50 kg coûte 33000 FCFA au marché Ndogpassi , dans l’arrondissement de Douala 3. Pourtant cette portion coutait 25000 voire 24000 FCFA, apprend-on. Ce produit de grande consommation connait donc une hausse qui avoisine 9000 FCFA en fonction de la teinte du sucre.

En effet, le sucre roux est plus couteux que le sucre blond, apprend-on au marché. Aussi, le prix du sucre varie d’une boutique à une autre selon le grossiste. « Le fournisseur fixe le prix en fonction de la quantité sollicitée. Plus on achète, plus le sac nous reviens moins cher », explique Barry, revendeur.

Dans les ménages, le sucre se consomme avec parcimonie. « Avant on consommait le sucre n’importe comment. Les enfants avaient l’accès libre. Maintenant je mesure le sucre avant de laisser à la maison », révèle, Rosette.

Du côté du savon, la hausse est visible. « Azur c’est 400 FCFA, Mayor c’est 350 FCFA et Clean coûte 300 FCFA. Aucune négociation ne peut être faite. C’est le prix », a laissé entendre une commerçante  à sa cliente. Selon le constat fait sur le marché, il en ressort une augmentation de 50 FCFA sur les prix du savon .« je suis sans voix face à la flambée des prix .On va s’en sortir ?  », s’interroge Rosette, ménagère.*

Marinette Nzogne , Stg

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